Les tentatives d’encadrement des rémunérations du secteur de la finance

Les entreprises financières n’ont que peu de solutions pour se protéger contre ces mécanismes de « hold-up ». Les clauses de non-concurrence sont difficilement applicables sans remettre en cause la liberté de travailler dans un secteur où la mobilité du travail est très forte.

La crise financière de 2008, qui a vu de nombreuses Institutions financières secourues par des fonds publics, a cependant incité les pouvoirs publics à réglementer les très hauts revenus de la finance. En 2009, aux États- Unis, le Federal reserve system (FED) et la Securities Exchange Commission (SEC) ont demandé aux banques d'étaler le versement d'au moins la moitié des bonus sur trois ans.

Au Royaume- Uni, la Commission parlementaire sur la réforme bancaire est allée plus loin, proposant d'étaler le paiement des bonus sur une période de dix ans. Mais les banques ont déjà anticipé ces changements de réglementation, en augmentant les salaires fixes ou les bonus de recrutement.

Plus radicale encore, la Chambre des représentants aux États-Unis a voté un taux d'imposition de 90 % sur les rémunérations supérieures à 250 000 dollars, perçues par des dirigeants d'établissements financiers ayant reçu des aides publiques.

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