Le palefrenier s’occupe de l’entretien des chevaux dans une écurie. Quelles sont les études qui permettent de devenir palefrenier ? Quel est le salaire de ce professionnel ? Quelles sont ses missions et compétences ? Nous répondons à ces questions dans cette fiche métier palefrenier.

Qu’est-ce qu’un palefrenier ?
Le palefrenier, qui peut aussi être nommé agent d’élevage équin, travaille au sein de structures équestres variées.
Son quotidien débute aux aurores et consiste à veiller sur les chevaux en s’occupant de leur alimentation, notamment en ajustant les rations en fonction de l’entraînement. Il prend également soin de leurs sabots, surveille leur santé et intervient rapidement si nécessaire, pouvant aussi assister le vétérinaire.
En plus de cela, le palefrenier veille à maintenir les écuries en bon état. Dans ce but, il s’occupe du nettoyage des boxes et de l’entretien des équipements. Il peut également s’atteler à diverses tâches, il prend par exemple régulièrement en charge diverses réparations.
Bien qu’au contact des chevaux, ce professionnel monte rarement sur leur dos. En revanche, il peut être amené à interagir avec les visiteurs et répondre à leurs questions.
Quel est le salaire d’un palefrenier ?
Le salaire moyen d’un palefrenier débutant se situe entre 1 500 € et 2 000 € par mois.
Comment devenir palefrenier ?
Se former au métier de palefrenier (formation initiale)
Le futur palefrenier peut apprendre le métier en côtoyant un éleveur, mais des programmes éducatifs spécifiques existent.
Dès la fin de la troisième, on peut s’orienter vers un CAP en soins équins. Des formations plus poussées sont aussi proposées, comme le Bac pro CGEH. Pour ceux qui visent un poste à responsabilité, un titre professionnel de niveau bac+2 peut être envisagé.
Cela étant, une formation académique n’est pas une nécessité absolue. Ce qui compte avant tout dans ce domaine dépend davantage de l’assiduité et des compétences acquises.
Cependant, posséder un diplôme peut faciliter l’entrée dans la vie active et accélérer l’ascension professionnelle. La formation constitue un atout, mais la passion et l’engagement sont essentiels.
Se reconvertir pour devenir palefrenier (formation continue)
Les diplômes de niveau CAP ou BTS sont accessibles par le biais de la formation continue. Les Greta, regroupant des établissements publics locaux d’enseignement, facilitent cette démarche en proposant des formations continues adaptées aux adultes, regroupant leurs expertises et compétences.
Débouchés et évolutions de carrière
Le métier de palefrenier attire souvent les jeunes souhaitant intégrer le milieu équestre. Posséder un CAP en soins équins ou en maréchaleries, ainsi qu’un permis poids lourds, s’avère avantageux. L’expérience permet d’évoluer au poste de chef ou responsable d’élevage.
À savoir : Une spécialisation par formation supplémentaire (en insémination ou en élevage) est également envisageable.
Les opportunités d’emploi abondent dans les haras, centres équestres et dans le secteur du tourisme équestre en général. L’Île-de-France et l’ouest de la France sont des régions particulièrement dynamiques dans ce domaine.
D’autres horizons s’ouvrent aux palefreniers avec des postes dans des cirques ou l’armée. Néanmoins, ce métier est physiquement exigeant, souvent saisonnier, et offre peu de perspectives d’évolution à long terme. Les recrutements se font fréquemment par cooptation.
Pourquoi devenir palefrenier : avantages et inconvénients
Le palefrenier est proche des chevaux, a la possibilité de travailler en extérieur et de participer à des activités équestres.
En revanche, ce professionnel exerce un travail physique qui demande de la force et de l’endurance. Il subit des horaires irréguliers et des conditions météorologiques parfois difficiles. Il doit également faire face aux risques liés aux chevaux (accidents, morsures, etc.).
Les compétences et qualités requises pour le métier de palefrenier
Le palefrenier est un passionné des chevaux qui doit avoir des bases en équitation. Il est intéressant d’avoir un brevet de la Fédération française d’équitation. Une solide connaissance du comportement des chevaux et de leur anatomie est également appréciée.
Il faut être physiquement robuste pour résister à de longues heures de travail en plein air et à des tâches physiquement éprouvantes. Ce professionnel doit également être polyvalent, avec des compétences en mécanique, maréchalerie, électricité, maçonnerie et menuiserie. De plus, il peut être intéressant de posséder un permis poids lourds.
Dans les centres de tourisme équestre, savoir communiquer est un atout. Les palefreniers doivent être énergiques, débrouillards, organisés et rigoureux. Ils doivent également faire preuve d’initiative et être capables de détecter les problèmes chez les chevaux pour intervenir efficacement.
L’état du recrutement dans le secteur
La profession de palefrenier exige une grande motivation en raison de sa nature extrêmement exigeante sur le plan physique. Le palefrenier débute à l’aube et ses horaires sont imprévisibles. Il doit faire preuve de disponibilité en cas de nécessité, ce qui implique des sacrifices les week-ends et jours fériés.