Les changements en terme de réforme les plus logiques serait de prendre en compte que les prestations familiales et celles liées à la santé ne concernent uniquement les foyers et devraient - par le fait - être payés par un prélèvement sur les seuls foyers.
Quatre autres grandes réformes sont sur la table :
Ce financement participatif permet d'être totalement transparent sur la question des choix sociaux : ainsi les prestations familiales feraient figure de la même manière qu'un transfert entre les différents ménages, les dépenses liés à la santé comme un choix des ménages, qui ne concerne, par le fait en aucun cas les entreprises.
La hausse notable de la contribution sociale généralisée donnerait ainsi une réserve correctement définie à la sécurité sociale.
Cela permettrait aussi d'oublier les arguments classiques du genre : les entreprises ont besoin d’une main-d’œuvre en bonne santé (ce qui justifie qu’elles contribuent aux dépenses de santé), qui se renouvelle (ce qui justifie qu’elles contribuent aux dépenses de famille), qui soit disponible (ce qui justifie qu’elles contribuent aux frais de garde des enfants).
Ces changements majeurs pourrait alors être effectués selon 4 principales modalités :
- Sans changer les salaires, cela participerait à un important transfert des foyers vers les entreprises. Ces dernières gagneraient 21 % en terme de masse salariale qu’abonnerait par le fait les ménages, ( environ 5,5 % du PIB!) . Ce sont les changements conseillé par l’Institut Montaigne (2016). C’est celle ci qui correspond au choc de compétitivité ;
- les employés se verraient attribuer une hausse de salaire compensatrice de 23,14 %. La CSG pourrait passer à 26,3 % sur les primes salariales (+ 12,4 points);
- finalement, la CSG pourrait considérablement accroitre son chiffre ( + 13,5 points sur tous les montants générés.
- En terme de pouvoir d’achat, les employés se verraient ainsi gagner 3.6 % ;
- les retraités en revanche perdraient 13,3 % (leur taux de CSG passerait de 7,1 à 17,6 %);
- les rentiers quant à eux perdraient 11,4 % ;
Il serait alors possible de mettre en place certaines mesures compensatoires pour les retraités et les rentiers, ceux pour qui la réforme n'arrangerait pas vraiment leur compte. Cela rétablirait ainsi une certaines neutralité.