Assurance habitation : doit-on assurer sa piscine ?

La construction d’une piscine privée doit respecter certaines règles, notamment pour assurer la sécurité des occupants des lieux et des personnes extérieures éventuellement. Est-il obligatoire d’assurer sa piscine en l’intégrant à son assurance habitation ? C’est la question à laquelle nous répondons !

Assurance Habitation Piscine
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Quelles piscines sont à déclarer pour qu’elles soient couvertes par l’assurance habitation ?

Il est préférable de signaler la présence de la piscine sur son lieu d’habitation. En effet, si vous souhaitez qu’elle soit assurée, vous devez la déclarer et payer la somme supplémentaire due.  D’une assurance à l’autre, les conditions varient.

Les piscines en matériaux légers ou gonflables ne sont pas concernées dans la plupart des cas. Elles ne présentent pas les mêmes risques et les coûts de réparation en cas de dégradations sont moins importants que dans le cas de piscines semi-enterrées, enterrées, en dur.

Pourquoi déclarer votre piscine à votre assurance ?

Déclarer sa piscine à son assureur est nécessaire. Cela vous prémunit contre tout risque de sinistre. En effet, dans toutes les assurances habitations, la garantie responsabilité civile est incluse. La piscine privée, même si elle est équipée des systèmes de sécurité obligatoires, présente un facteur de risque, et d’autant plus si vous avez de jeunes enfants. Si jamais, il survenait un accident, vous êtes alors couvert par la responsabilité civile. Cela peut être en effet, l’un des occupants de la maison ou encore une personne extérieure. C’est alors l’assurance qui prend en charge les frais de justice et les montants que vous devez peut-être verser aux victimes.

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Quels sont les dommages couverts par l’assurance de votre piscine ?

La couverture de votre piscine dépend de votre formule. Il faut prendre en compte les éléments concernés ainsi que les accidents accidentels figurant au contrat.

Les dégradations peuvent être causées par :

  • Un accident électrique (comme un court-circuit sur la pompe de filtration, etc.) ;
  • Un événement climatique tel que : les tempêtes, les inondations, le gel, la grêle… ;
  • La chute d’un appareil aérien ;
  • Un incendie, une explosion ;
  • Le vandalisme, le vol d’accessoires inhérents à la piscine…

Ils peuvent alors affecter certaines parties de la piscine :

  • La structure ;
  • Les aménagements immobiliers autour du bassin : chemin d’accès, barrières, etc. ;
  • Le liner ;
  • Les accessoires de sécurité et d’entretien : robot, alarme, dôme, etc. ;
  • Le local technique et les équipements fonctionnels comme la pompe, le chauffage, etc.

La plupart des contrats contiennent une franchise qui est déduite du montant à rembourser. En cas de dommages, il faut consulter votre assureur dans les 5 jours ouvrés, suivant celui-ci. Il est préférable de joindre des photos et des justificatifs pour que l’assureur puisse identifier correctement les dommages.

Les équipements de sécurité obligatoires

Pour être indemnisé, votre piscine doit être équipée pour minimiser les risques de noyade.

Elles doivent notamment comprendre l’un des dispositifs suivants :

  • Système d’alarme, correspondant à la norme NF P90-307 ;
  • Barrières de protection correspondant à la norme NF P90-306  ;
  • Abri au-dessus du bassin correspondant à la norme NF P90-309  ;
  • Bâche de sécurité recouvrant le bassin correspondant à la norme NF P90-308 .

Ces protections sont obligatoires, dans le cadre de la piscine enterrée ou semi-enterrée, et recommandées pour les piscines hors-sol. En l’absence de protection, vous pouvez avoir une amende et en plus, vous n’avez pas droit à l’indemnisation.

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