Entreprises innovantes à fort potentiel de croissance, les start-ups ont besoin de fonds aux divers stades de leur développement. Dans ce contexte, il existe aujourd’hui une palette de solutions de financements qui les accompagnent dans leur croissance.
Le boostrapping
Au démarrage, il est difficile de trouver un financement, car le projet étant encore en stade de développement, convaincre les investisseurs relève d’un parcours du combattant. Les entrepreneurs n’ont donc pas d’autres choix que de financer leurs activités par leurs propres moyens. Dans le jargon, cette pratique se nomme le « Bootstrapping ». Outre les fonds propres, les revenus générés sont directement réinvestis dans l’entreprise. Cette méthode est avantageuse dans la mesure où elle permet d’avoir la main sur sa société. Une autre possibilité consiste à lancer en même temps deux activités. La plus rémunératrice financera l’autre jusqu’à ce qu’elle soit financièrement autonome.
Les Business Angels
Les Business angels sont des investisseurs providentiels qui investissent dans les activités à fort potentiel de croissance. Pouvant être une personne morale ou physique, ces derniers ne se contentent pas d’injecter un capital financier, mais peuvent également proposer des contacts ou leur savoir-faire en management d’entreprise. Comme ils connaissent très bien le secteur d’activité, ils peuvent prendre le rôle de tuteur. Il est constaté que les start-ups les plus performantes ont été accompagnées par des business angels dans leur développement. Leur appui constitue une vraie force pour les entrepreneurs débutants.
Le crowdfunding
Ces dernières années marquées par l’essor fulgurant des start-ups, on entend énormément parler du financement participatif ou crowdfunding. Cette pratique très en vogue permet aux entreprises de récolter des fonds pour financer leurs projets. Rien qu’en France, elle a généré près de 336 millions d’euros en 2017, soit une augmentation de 43,6% par rapport à 2016. Le crowdfunding peut prendre trois formes. Le plus classique étant le don. Les sommes obtenues vont être utilisées pour connaître l’avis des consommateurs ou de tester le service ou produit. La seconde forme appelée le crowdequity consiste à prendre une participation dans la start-up à travers des royalties, des obligations ou en capital. Enfin, il existe le prêt participatif ou crowdlending faisant l’objet de remboursement. Il peut être assorti ou non d’intérêts.
Les aides à l’innovation
La France étant une terre de start-up, des aides publiques ont été créées pour soutenir les entrepreneurs dans la concrétisation et le développement de leurs projets. Ces aides à l’innovation sont octroyées par des banques privées sous forme de crédits ou des bourses. L’Hexagone a également lancé le programme French Tech spécialement dédié aux start-ups. Plusieurs aides et accompagnements sont alloués pour aider les jeunes pousses dans leur réussite. Sinon, il existe aussi les aides accordées par les collectivités territoriales.
Les prêts bancaires
Quand une entreprise a un besoin urgent d'argent, elle peut compter sur les banques pour lui venir en aide. Tant que le projet tient la route et ne présente pas énormément de risques, les organismes financiers pourront accepter d’accorder des financements. Cela peut prendre la forme de prêts personnels qui sont utiles pour un démarrage ou de prêts professionnels qui permettent d’obtenir des fonds plus importants.