La pratique des jeux vidéo sur des durées étendues peut entraîner une addiction. Reconnue par l’OMS en 2018 comme un trouble addictif à part entière, cette addiction touche toutes les tranches d’âges. De quoi s’agit-il et quelles sont les habitudes à adopter pour en sortir ?
Qu’est-ce que l’addiction aux jeux vidéo ?
L’addiction aux jeux du numérique se traduit par une perte de contrôle sur les activités du quotidien selon l’Organisation Mondiale de la Santé. Le sujet consacre plus de temps aux jeux vidéo, sans s’en rendre compte. Cela a un impact négatif sur ses activités personnelles, sociales, mais aussi professionnelles et éducatives. Il en oublie presque certains besoins primaires comme manger et dormir.
Sur le long terme, cette dépendance peut avoir des répercussions sur son état de santé physique, mais aussi mentale. En effet, la pratique étendue des jeux vidéo amène le sujet à se détacher de la société. Il vit une sorte de deuxième vie à l’intérieur de son jeu et y trouve une oasis, une utopie qu’il n’est pas capable de créer dans le monde réel.
S’il se détache en effet des relations humaines dans son entourage, il en crée de virtuelles, ce qui lui procure une illusion de sociabilité. En effet, nombreux sont les joueurs qui sont en vérité très populaires sur les jeux vidéo, mais malheureusement moins connus dans leur société. Une renommée virtuelle qui les attire et les retient au détriment d’autres activités.
Comment se sortir de cette addiction ?
Comme toute addiction, sortir d’une addiction aux jeux vidéo nécessite une prise de conscience suivie d’un accompagnement. Ce trouble est en réalité lié à un trouble psychologique, sur lequel il faut prendre le contrôle. De ce fait, le sujet a besoin d’une aide extérieure pour l’aider à traverser ses journées. Cette aide devra particulièrement miser sur une réinsertion sociale. Elle devra trouver des activités qui attirent le sujet et le forcent à être présent physiquement, afin que les jeux vidéo ne redeviennent pas pour lui un refuge.
Il faut toutefois noter que tous les joueurs ne sont pas concernés par cette dépendance. Sur les 2,5 milliards de personnes qui jouent dans le monde, seule une petite minorité serait concernée.