Personne n'est à l'abri d'un imprévu. Pour y faire face, sans se mettre en difficulté, et sans piocher dans ses économies, il est conseillé de se constituer une épargne de précaution. Ces quelques conseils devraient vous aider à y parvenir.
Les caractères et le montant d'une épargne de précaution
Une épargne de précaution est destinée à vous tirer d'affaire en cas de dépenses imprévues. Ainsi, une maladie, une perte d'emploi, ou d'autres traverses peuvent vous mettre dans une situation difficile.
Dans de telles circonstances, une épargne de précaution évite de se retrouver à découvert ou de puiser dans son épargne à moyen et long terme qui, elle, doit financer des projets bien précis.
Les démarches, pour récupérer cette épargne, doivent être simples et vous devez pouvoir disposer de la somme dans l'immédiat. Quant à son montant, il ne doit pas mettre en péril votre budget mensuel.
Les spécialistes conseillent d'économiser environ le dixième de ses revenus mensuels, l'idéal étant de mettre de côté entre trois et six mois de revenus, si du moins vous avez des ressources régulières, sous forme de salaire par exemple.
Le compte courant
Une fois établi le montant de l'épargne de précaution, il faut choisir les supports sur lesquels vous allez la déposer. Il pourrait paraître plus simple de laisser ces sommes sur le compte courant.
Elles sont en effet immédiatement disponibles et ce, sans aucune démarche. Mais la présence de cette somme, qu'il ne faut dépenser qu'en cas d'imprévu, risque d'embrouiller vos comptes mensuels.
L'inconvénient principal d'une telle solution est que, dans la plupart des cas, elle ne vous rapporte rien. En effet, le compte courant n'est pas un placement et il génère souvent des frais bancaires.
De fait, la pratique des comptes courants rémunérés est devenue exceptionnelle.
Quels placements ?
Des plateformes en ligne comme evovi, conçues pour vous aider à gérer votre patrimoine, peuvent vous donner de précieux conseils quant au choix des supports sur lesquels placer cette épargne de précaution.
On vous recommandera sans doute d'investir ces sommes sur des livrets d'épargne réglementés. Dans ce cas, le taux d'intérêt est fixé par l'État. Cette solution est très avantageuse, car les revenus de ces livrets étant garantis, vous êtes sûr de ne pas perdre votre épargne.
Et, même si la rémunération est assez faible, vous percevez des intérêts. Vous pouvez choisir, à votre gré, entre un livret A, un Livret de développement durable et solidaire (LDDS) ou encore un Livret d'épargne populaire (LEP).
Comment constituer cette épargne ?
Vous avez arrêté le montant de votre épargne de précaution et choisi le placement qui va la recevoir. Mais comment vous y prendre pour l'amasser ?
La réponse à cette question est très simple : économiser, chaque mois, un peu d'argent et le placer sur le support choisi. Essayez de faire un effort d'épargne régulier plutôt que de mettre de côté, de manière ponctuelle, telle ou telle somme d'argent.
Une telle régularité finira par créer une habitude, à laquelle vous ne prêterez plus attention. Pour être sûr d'économiser la somme prévue, demandez à la banque de faire, chaque mois, un virement automatique sur le livret A ou le LEP. Une telle démarche rend les choses bien plus faciles.
À condition, toutefois, de faire un effort d'épargne raisonnable, qui ne vous empêche ni de faire face à vos charges habituelles ni de dépenser un peu d'argent pour vos loisirs.
Si vous sollicitez un prêt auprès de votre banquier, vous pouvez faire valoir votre capacité à mettre de l'argent de côté, et donc à rembourser le crédit.