France : la perte de compétitivité

Le décrochage industriel de la France et sa perte de compétitivité constituent aujourd'hui une lourde menace pour l'avenir du pays. Conscients de la gravité de la situation, partenaires sociaux et gouvernement ont adopté récemment un certain nombre de mesures, susceptibles d'inverser l'évolution en cours.

L'accord des partenaires sociaux sur la sécurisation de l'emploi Pourrait ainsi constituer l'embryon d'une vaste réforme du marché du travail.

La mise en place de mesures pour dynamiser la compétitivité

Le gouvernement, quant à lui, s'appuyant sur rapport Gallois, a annoncé en novembre 2015 la mise en œuvre de trente-cinq décisions portant sur la compétitivité coût et hors coût, la pièce maîtresse du dispositif étant le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) d'un montant de 20 milliards d'euros. Une Banque Publique d'investissement (BPI) a également été créée. Si toutes ces mesures sont une première étape à même de permettre à la France de renouer avec la compétitivité, leur efficacité n'est cependant pas garantie.

Le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi (PCCE), présenté le 6 novembre 2012 par le Premier ministre de l’époque Jean-Marc Ayrault, tout comme le rapport Gallois officialisent un constat d'urgence : le décrochage industriel de la France et sa perte de compétitivité.

Le pays se trouve, en effet, aujourd'hui dans une position délicate. Par exemple, dans le classement international 2014-2015 sur la compétitivité du World Economic Forum, la France a reculé de la 18e à la 21 e place (sur un total de 144 pays étudiés). Le risque s'accroît, par ailleurs, d'une prise en tenaille entre une Europe du Nord toujours compétitive et une Europe du Sud qui le devient.

A ne pas manquer :  5 bonnes raisons d'utiliser un robot de trading

Le gouvernement décline huit leviers de compétitivité en trente-cinq décisions quand le rapport Gallois contient vingt-deux propositions. Dans les deux cas, la réponse se veut globale avec des mesures portant sur la compétitivité coût et hors coût. Contrairement à l'impression laissée les jours ayant précédé sa divulgation, le projet du gouvernement est consistant.

Il reprend à son compte nombre des propositions de Louis Gallois et met sur la table un allégement de charges d'un genre nouveau : un crédit d'impôt de 20 milliards.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.