4 plans de Grande Révisions sont actuellement à l'étude. Une hausse de l'imposition sur le profit des entreprises permettrait de compenser la baisse des cotisations sociales employeurs :
Dans le but de créer de l'emploi, on accepte de renoncer à gagner en compétitivité . Pour être en mesure de supprimer complètement les cotisations des employeurs, il faudrait mettre en place une contribution sociale sur la valeur ajoutée (CSVA) à hauteur de 8,4 %.
L'intérêt de cette stratégie est réelle car elle ne serait pas un poids supplémentaires pour les entreprises sur une courte durée. Le fait de taxer plus le capital serait équilibré par la réduction des charges de travail, ce qui au finale reviendrait à un équilibre parfait. Sur une plus longue durée, les entreprises ajusteraient leur stratégie en optant pour plus de production au détriment du capital qui serait réduit. Si cela est bien combiné, il n'y a aucune augmentation des prix.
Les conséquences de cette réforme :
- réduction du coût du travail donc intérêt certain pour les entreprises de services,
- les entreprises miseraient plus sur la création d'emploi et l'utilisation de personnel au lieu d'opter pour l'achat de machines,
- les foyers français donneraient la priorité aux produits à fort contenu en emplois dont le coût baisserait au désavantage des produits à fort contenu en capital ;
- Une hausse de la consommation équilibrerait une baisse de l'investissement
Cette réforme si tout se passe comme prévu devrait permettre une hausse de l'emploi comprise en 3 et 4% soit environ 650 000 emplois créés pour la totalité de l'économie marchande.
Pour que l'on constate un effet positif, il faudra néanmoins attendre environ une décennie car il n'est pas simple de modifier rapidement les conditions et les techniques de production. Cette réforme aidera les entreprises qui ont un très faible profit voire néant et désavantagera celles à fort profit. Il faut faire très attention à ne pas impacter le dynamisme économique avec ce genre de décisions.