L’astrophysicien observe les astres et mesure leurs mouvements. Quelles études faut-il faire pour devenir astrophysicien ? Quel est le salaire de ce spécialiste ? Quelles sont ses missions ? Nous répondons à ces questions dans cette fiche métier astrophysicien.

Qu’est-ce qu’un astrophysicien ?
Quel est le rôle de l’astrophysicien ?
L’astrophysicien est un astronome qui s’est spécialisé dans l’étude de la nature physique, de la formation et de l’évolution des astres. Il modélise le mouvement de l’univers afin de dégager ou de valider des lois physiques. Ce spécialiste participe également à la mise en œuvre de missions spatiales d’exploration. Le travail de l’astrophysicien est essentiellement axé sur la recherche fondamentale.
Ce spécialiste est un chercheur qui observe les astres, prend des mesures et élabore des théories. Il travaille en étroite collaboration avec des informaticiens et des ingénieurs pour développer des programmes informatiques spécifiques. Le résultat des observations et les théories élaborées sont publiés dans des revues scientifiques et complètent l’ensemble des connaissances actuelles en astronomie.
L’évolution de l’univers est au cœur des préoccupations de ce scientifique qui pourra se spécialiser dans un certain nombre de domaines : la physique des galaxies, la géodésie spatiale, la physique stellaire ou encore l’héliocentrisme.
L’astrophysicien peut également être instrumentaliste, c’est-à-dire qu’il pourra concevoir des appareils de mesure astronomiques.
Ce secteur offre peu de débouchés et l’on recense à peu près vingt ouvertures de postes par an dont 8 au CNRS. En dehors de cet établissement, les principaux employeurs sont l’enseignement supérieur, le corps des astronomes, le CNES et l’Agence spatiale européenne.
Les qualités et compétences requises pour exercer ce métier
Le métier d’astrophysicien est une activité de passionnés. Ce chercheur a dû travailler dur et longtemps pour suivre un cursus universitaire exigeant et long. Pour pratiquer, il lui faudra être curieux, patient, avoir un esprit logique, mais aussi de l’imagination. En tant que scientifique, l’astrophysicien a l’esprit d’analyse et de synthèse. Il est capable de rédiger en français, mais aussi en anglais puisque l’essentiel des publications scientifiques est produit dans cette langue. Ce professionnel est expert en informatique : cet outil sera son principal support d’analyse et de recherche.
Comment devenir astrophysicien ? Études et formations
Où se former pour le métier d’astrophysicien ?
La formation d’astrophysicien se fait exclusivement à la faculté dès le master.
Les diplômes nécessaires
Pour devenir chercheur en astrophysique, il faut soutenir une thèse et obtenir un doctorat (bac +8). Le jeune chercheur pratique alors une ou deux années en postdoc avant de passer un concours qui lui permettra de devenir maître de conférences ou chargé de recherche.
Quel est le salaire d’un astrophysicien ?
En début de carrière, un ATER est rémunéré 1 657,87 € net par mois avec une prime annuelle de 1 228,93 €. Le maître de conférences et le chargé de recherche gagnent entre 2 100 € et 3 800 € brut par mois selon l’échelon atteint. Le professeur des universités est rémunéré entre 3 000 € et 6 000 € brut par mois.
Les différents statuts de l’astrophysicien
Le plus souvent, l’astrophysicien travaille pour le service public. Il commence comme ATER (Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche) lorsqu’il est en postdoc avant de devenir fonctionnaire.
Débouchés et évolutions de carrière
Un astrophysicien peut être chercheur dans un organisme de recherche ou enseignant-chercheur dans le cadre de l’université. Dans le premier cas, il débute en tant que maître de conférences et pourra devenir professeur des universités sur nomination par décret du président de la République. Dans le second cas, il est chargé de recherche et pourra devenir directeur de recherche avec quelques années d’expérience.
La plupart des astrophysiciens travaillent pour des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) comme l’université, les ENS, les écoles centrales ou les instituts nationaux polytechniques. D’autres interviennent pour des organismes publics de recherche de type EPST (établissements publics à caractère scientifique et technologique), comme le CNRS, ou de type EPIC (établissements publics à caractère industriel et commercial).
Si l’étudiant ne trouve pas de poste dans le public, il pourra facilement se réorienter dans le privé en faisant profiter de ses connaissances des entreprises de l’aéronautique, de l’informatique ou de l’électronique. Il pourra aussi se consacrer au journalisme scientifique.
Pourquoi devenir astrophysicien : avantages et inconvénients
Un astrophysicien a l’avantage de travailler dans l’un des domaines les plus fascinants de la science. Il aura accès à des appareils de mesure et d’observation ultramodernes et sera en relation avec les experts du monde entier.
Mais avant de devenir astrophysicien, il faudra suivre un cursus universitaire long et sélectif. Les places sont chères et il faudra beaucoup de patience pour obtenir des résultats. À moins de devenir professeur des universités, son salaire ne sera par motivant au regard des enjeux et des études suivies.
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